Voici enfin des nouvelles fraîches d’un monde semblable au nôtre. Quoique… Un piano sur un toit, c’est déjà moins banal qu’un violon, surtout quand le piano sert de port d’attache à des animaux perdus de vue, au détour d’une petite annonce. Un baptiseur de rues, on n'en rencontre pas tous les jours. On dira donc « un monde-semblable-au-nôtre-quoique ». Par souci d’exactitude et puis aussi parce que nous ne sommes pas, nous, envahis par les chronophages et les chronovores. Tandis que là-bas, malheur à celui qui ne distingue pas le premier, originaire d’Europe, du second, une mutation nord-américaine. Tous deux se nourrissent du temps, mais de manière bien différente. D’où la nécessité de les distinguer, sans quoi… un plombier dézingueur pourrait bien s’occuper de vous. Eh quoi ? Il n’y a pas de sot métier ! Il faut bien vivre. C’est en tout cas ce que dit le poinçonneur des lilas, que croise quelquefois le plombier pendant le turbin.
On délocalise aussi dans ce « monde-semblable-au-nôtre-quoique ». Ainsi, les vieux ou plus exactement les maisons de retraite, qu’on a déplacées en Chine où les salaires sont plus bas. Alors forcément, les vieux ont dû suivre. Ce n'est pas ici que ça pourrait arriver, une histoire comme ça. Quoique…
Le plombier dézingueur : 10,72 €
Le plombier dézingueur (e.book) : 5,80 € ACHETER